Hall of fame : le panthéon de la philatélie fiscale.

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle rubrique consacrée aux personnages qui se sont illustrés dans le domaine de la philatélie fiscale et qui sont restés dans la mémoire collective.

A tout seigneur, tout honneur : Alfred FORBIN.

On ne dispose que de peu d'informations sur Alfred FORBIN qui pourtant est, pour beaucoup de collectionneurs, le père fondateur de la philatélie fiscale. Une recherche sur internet n'apporte guère d'éléments à l'exception de Wikipédia (en anglais).

Voici ce que nous indique cet article :

La vente de timbres

Alfred J. Forbin (1872 - 1956 [citation nécessaire]) était un négociant français de timbres pionnier dans son domaine qui a écrit un catalogue mondial des timbres fiscaux qui n'a jamais été surpassé.

Forbin a débuté sa carrière comme négociant de timbres en 1890 et, en 1900, il a ouvert un magasin rue Drouot à Paris. [1] Plus tard, il s'est installé 24 rue de Milan, puis 80 Saint-Lazare et enfin 35 rue de Berne.

En 1902, Théodore Champion, son salarié et le témoin de son mariage, a racheté l'affaire de Forbin qui s'est ensuite consacré aux timbres fiscaux. [1] En 1905, Forbin a acquis la collection de fiscaux du docteur Legrand. [1]

Catalogues

Le catalogue Forbin des timbres fiscaux était et reste le catalogue mondial le plus complet sur les timbres fiscaux édité à ce jour et sert toujours de référence aux collectionneurs de timbres fiscaux vu qu'aucun catalogue mondial des timbres fiscaux n'a été publié depuis la troisième édition du catalogue Forbin de 1915. Forbin a aussi lancé un journal : " Le bulletin fiscaliste " pour diffuser les mises à jour de son catalogue. [2]

Publicité pour le catalogue de 1909

Organisations philatéliques

Forbin fut membre, à partir d'octobre 1904, [3] de la "Fiscal Philatelic Society " et a appartenu à son comité directeur de 1912 à 1916. [4] [5]

A la fin de sa vie

Des lettres conservées dans les Archives nationales de l'Australie montrent que Forbin a cherché à obtenir des fiscaux auprès des autorités australiennes au cours de la période 1925 à 1947 et il semble probable qu'il ait été également en contact avec d'autres gouvernements. [6]

Et la correspondance reproduite dans " The Revenue Journal " montre que Forbin avait toujours une activité liée aux timbres fiscaux en août 1955. Il mourut en 1956.

Quelques compléments peuvent être apportés aux informations ci-dessus et il serait bon qu'un auteur de langue française se lance dans la rédaction d'un article sur Forbin sur Wikipédia.

Après la première guerre mondiale, Forbin a continué de publier des catalogues prix-courants des timbres fiscaux de France et des colonies. La dernière édition de ce catalogue date de 1937.

Les prix de vente indiqués dans ses catalogues donnent aujourd'hui encore un indice de rareté réaliste pour la plupart des timbres listés. C'est ainsi par exemple que le timbre le mieux coté dans le catalogue Yvert et Tellier 2012, je veux parler du Lille à 1 franc évoqué sur ce blog il y a quelque temps, était estimé à 1 000 francs dans le catalogue Forbin de 1937, ce qui constituait et de loin le montant le plus cher dudit catalogue.